Dimanche 16 juin, je me suis rendu aux 24 Heures du Mans pour profiter de la 92e édition. Le plateau Hypercar comprenait cette année quatre nouveaux constructeurs. La catégorie LMGT3 faisait aussi son arrivée en remplacement de la catégorie LMGTE. Trois catégories étaient donc présentes sur le circuit :
- Hypercar : la catégorie reine qui est divisée en deux sous-catégories LMH (Le Mans Hypercar) et LMDh (Le Mans Daytona h). Les constructeurs Ferrari, Isotta Fraschini, Peugeot et Toyota étaient présents cette année en LMH. Alpine, BMW, Cadillac, Lamborghini et Porsche étaient présents en LMDh. Ces deux catégories peuvent participer au championnat d'endurance américain American Le Mans Series.
- LMP2 (Le Mans Prototype 2) : cette catégorie intermédiaire permet aux équipes privées et aux pilotes amateurs de participer aux 24 Heures du Mans. Les équipes doivent choisir parmi quatre châssis différents, mais une seule marque de moteur équipe la catégorie (Gibson).
- LMGT3 : la catégorie LMGT3 est populaire à travers le monde et limite les coûts de participation par rapport à la catégorie LMGTE. Cette catégorie est réservée aux équipes privées et aux pilotes amateurs.
Côté Hypercar, les LMH ont les caractéristiques suivantes :
- Châssis libre ;
- Cylindrée thermique libre ;
- Hybridation facultative ;
- Transmission arrière ou intégrale si hybridation ;
- Puissance maximale de 680 chevaux ;
- Poids minimum de 1030 kg.
Cette catégorie permet une grande liberté de conception pour les constructeurs. Les Hypercar LMDh ont les caractéristiques suivantes :
- Châssis à choisir parmi quatre constructeurs ;
- Cylindrée thermique libre ;
- Hybridation obligatoire sur l'essieu arrière fournie par Bosch ;
- Transmission arrière ;
- Poids minimum de 1030 kg.
Le virage Porsche est un bon endroit pour regarder la course et il n'est pas trop difficile de trouver de la place.
Côté constructeurs français, les deux Peugeot 9X8 étaient encore en course avec leur nouvelle version comprenant un aileron arrière. Les deux Alpine A424_β n'étaient malheureusement plus en piste à cause d'un problème moteur après six heures de course.
Près de la ligne d'arrivée, nous avons visité le village des constructeurs et sommes allés sur différents stands dont celui de Michelin où l'on pouvait voir les différents pneus utilisés en Hypercar. Il était possible de voir les trois variantes des pneus slick : soft, medium et hard. Les pneus soft sont plus adaptés aux températures basses afin d'avoir une meilleure montée en température au prix d'une usure plus rapide. Les pneus hard, c'est l'inverse : ils sont plus adaptés lorsqu'il fait chaud et s'usent moins vite. Les pneus medium sont un compromis souvent prisé par les constructeurs. La Ferrari numéro 51, victorieuse en 2023, était exposée.
Enfin, le public peut envahir le circuit pour se diriger vers le podium.